Nous pouvons tous être témoins d’un accident, c’est pourquoi, une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal.
- Appelez le 112 qui renvoient selon les besoins auprès du SAMU (15), police nationale (17), pompiers(18) pour donner des informations primordiales :
- Qui suis-je ?
- Où suis-je ?
- Pourquoi j’appelle ?
- Ne jamais raccrocher avant d’avoir donner toutes les informations ;
Il y a des numéros spéciaux pour les secours en mer (196) et les personnes malentendantes (114).
- Si la victime est inerte et ne réponds pas, vérifier si elle respire, en penchant sa tête en arrière :
- sentir et écouter son souffle sortir de la bouche,
- regarder son abdomen bouger,
Si pas de respiration, demander à un autre témoin de prévenir d’un arrêt cardiaque les secours et d’amener un défibrillateur.
- Commencer un massage cardiaque profond et rapide (100-120 mvts/min) en dégageant le thorax, mains l’une sur l’autre au niveau du cœur (centre du thorax), coudes verrouillés, jusqu’à l’arrivée des secours ou défibrillateur,
- Utiliser le défibrillateur selon les consignes (appareil présent sur tous les sites publics).
- En cas d’hémorragie :
- Appuyer sur la zone lésée et garder la compression en permanence,
- Faire allonger la personne et appeler les secours,
- Si la compression n’est pas efficace, ou s’il y a plusieurs victimes, effectuer un garrot :
- avec une longueur suffisante et large (cravatte / ceinture),
- au-dessus d’une articulation et proche de la plaie,
- serrer jusqu’à ce que le saignement soit stoppé.
Pour rappel, le 15 c’est :
- en cas de besoin médical urgent
- en cas de malaise
- en cas de coma
- en cas d’hémorragie
- en cas de douleur thoracique (cela peut être un infarctus et nécessite une intervention très rapide, la mort pouvant survenir rapidement)
- en cas de difficultés respiratoires (surtout si la personne est asthmatique ou cardiaque ou que cela se produit lors d’un repas)
- quand une personne ne respire plus
- quand vous vous trouvez en présence d’un brûlé
- en cas d’intoxication
- etc.
J’appelle le 17 lorsque je suis en danger ou que je constate que quelqu’un est en danger :
- en cas de violences
- en cas d’agression
- en cas de vol à l’arraché
- en cas de cambriolage
- etc.
J’appelle le 18 en cas de :
- incendie
- fuite de gaz
- risque d’effondrement
- ensevelissement
- brûlure
- électrocution
- accident de la route
- etc.
Ce numéro d’urgence national unique est accessible, dans un premier temps, par FAX ou SMS. Il ne reçoit pas les appels vocaux téléphoniques. Les Fax et SMS émis vers le « 114 » arrivent au centre relais national implanté au Centre hospitalier universitaire de Grenoble. Les professionnels sourds et entendants spécifiquement formés traitent ensuite ces messages et contactent les services d’urgence compétents (police / gendarmerie, SAMU, sapeurs-pompiers), si la situation nécessite leur intervention.
J’appelle le 196 en tant que témoin ou victime :
- lors d’une situation de détresse en mer,
- lors d’une situation d’urgence en mer,
- en cas d’inquiétude pour toute personne se trouvant en mer et n’ayant pas donné de nouvelles,
- pour tout fait observé en mer qui semble anormal,
- etc.
Pour plus de numéros, vous pouvez tout retrouver sur lyon.fr
gouvernement.fr
ministère de l’intérieur